mardi 16 octobre 2007

la goutte d'eau dans mon vase






Je me souviens encore du joli plaidoyer télévisuel d'un député socialiste qui disait en résumé que le fameux "tous pourris" en politique, cher aux pousse-mégots de "chez francisque" était stupide et tendait à décrédibiliser une fonction républicaine d'une honnêteté à couper le souffle...

Depuis ce matin, tout le monde sait donc presque officiellement que le patronnât arrose les syndicats grâce à des cotisations versées par les entreprises, pour "fluidifier le dialogue social" (comme le dit sans l'ombre d'une rougeur honteuse aux joues, l'ancien patron du CNPF dont l'interview au même lien est éloquente)... Et comme disait mon oncle, ça a pas l'air de faire plus remuer la vase que ça. C'est vrai qu'on peut être blasé, vu l'énormité et la fréquence des affaires. Une de plus ou de moins...

J'ai en mémoire un copain qui me disait, il y a quelques années de ça, que j'étais un gros naïf à propos des syndicats. En effet, je pensais alors qu'on était assez forts en France parce que les organisations syndicales n'étaient pas devenues, comme aux Etats Unis, par exemple, des entreprises mafieuses. Eh bien il avait raison, mon pote, dis donc! Je suis trop con, tiens! Je savais que je n'étais pas de droite pour des raisons évidentes...
Grâce aux efforts conjugués et à la malhonnêteté intellectuelle du PS, des communistes, des syndicats et de l'extrême gauche en général, il faut bien se rendre à l'étrange évidence: je ne suis pas de gauche non plus.

Je suis seul dans mon slip, aujourd'hui.

Sale race de syndicalistes corrompus! Alors évidemment, dans les prochaines semaines, ils diront que c'est pas vrai, ou que c'est pas aussi simple, ou que c'est pour le bien de tous, ou que c'est une tradition... Fumisterie, ouais!! L'existence chez les patrons de "caisses anti-grève" démontre simplement comment ça marche. Dégueulasse. On peut vraiment faire confiance à personne. "Monde de merde", comme disait Georges Abitbol.

Je prends ici même solennellement l'engagement de ne plus allez voter. Pour personne.
Jamais.

Chier.